26 décembre 2007

l'article s'appelle "Un moteur fonctionnant à l’eau de mer pour bientot ?"

extrait :
"John Kanzius, un retraité américain a découvert le moyen de dégager de l’hydrogène à partir d’eau salée. Curiosité de laboratoire vérifiée par un physicien de renom, cette voie inédite commence à être prise au sérieux. Les images sont impressionnantes : un tube à essai contenant de l’eau salée et bouché par un rouleau de papier est introduit dans la machine et soumis aux rayonnement micro-ondes. Spontanément, une flamme jaillit et la mèche de papier flambe comme si le liquide dans lequel elle baigne était de l’alcool ou un combustible quelconque. La température atteindrait 1 650 °C..."

SOURCE : article écrit par Benm sur Arkius le 17/10/07

- allez lire la suite, c'est intéressant même si la conclusion est que ce n'est pas encore gagné. Les énergies propres pour activement contrecarrer nos solutions polluantes actuelles est le challenge que les industriels doivent relever dès cette nouvelle année 2008 qui s'annonce et c'est donc sur ces mots d'espoir pour un monde plus propre que l'équipe d'Ultima-Blue se joint à moi pour vous souhaiter d'excellentes fêtes. Mon prochain post sera écrit en 2008 :)

22 décembre 2007

chercheurs d'eau #15 est paru !

Le numéro 15 de chercheurs d'eau, LE magazine gratuit pour les plongeurs dispo' dans les magasins de plongée, est paru il y a déjà quelques semaines (désolé d'avoir zappé de vous donner l'info) pour le plaisir de tous : chaque numéro est encore meilleur que le précédant. Un grand Bravo à toute l'équipe.



Nous avons encore aussi quelques exemplaires d'anciens numéros si vous en avez raté

Ce numéro 15 de chercheurs d'eau (et les anciens numéros à partir du numéro 4) est disponible en format .pdf sur le site de chercheurs d'eau

pour info, chercheurs d'eau a aussi désormais un blog :)

17 décembre 2007

pub !



...le grizzli karateka me faisait bien rire; ce requin est un peu moins réussi mais ces pubs John West (une marque de saumon en boîte je crois) sont bien drôles.

11 décembre 2007

un poisson au "visage" intriguant



ces poissons ont un visage presque "humain"... c'est un peu effrayant en fait :(

05 décembre 2007

10éme salon de la plongée sous-marine

...à Paris au Parc des expositions (Porte de Versailles) se déroulera du 11 au 14 Janvier.


28 novembre 2007

rêvons ensemble : aujourd'hui, La Polynésie

soyons fous, continuons sur la lancée des destinations de rêve.



Je voudrais vous conseiller deux clubs de plongée en Polynésie si un jour vous avez la chance d'y aller :

le raie manta club à Rangiroa et le scubapiti à Moorea.

Un voyage en Polynésie est un des plus beaux périples que vous puissiez réaliser dans votre vie de plongeur. Un ou deux bons tuyaux pour bien préparer le voyage ne peuvent pas faire de mal pour être sûr d'être bien accueilli sur place. Bienvenu au paradis des raies mantas et des requins...



Il y a de nombreuses îles à visiter et chacun aura son avis sur la question mais un stop à Moorea est un must; l'endroit est superb et la plongée autour de cette petite île voisine de Tahiti est à la hauteur de sa réputation. Plusieurs clubs réputés se partagent le commerce de la plongée sur Moorea mais le Scubapiti est à mon gôut le plus sympathique et un des plus sérieux. Vraiment, vous ne regretterez pas vos plongées chez ces passionnés qui ont tout compris au sens du mot "vacances".



Il y a une destination mythique en Polynésie pour la plongée : Rangiroa. Au coeur des Tuamotus, cet atoll hors du commun abrite une des passes les plus célèbres du monde tant la vie y est omniprésente et impressionante; Tiputa. Je plonge depuis longtemps et j'ai eu la chance d'aller visiter de très belles destinations mais je n'ai encore rien vu qui puisse rivaliser avec ce site... c'est tout simplement magique. Sur place, il y a plusieurs centres de plongée mais le précurseur (1985) tenu de main de maître par le très chevroné et très charismatique Yves Lefèvre est incontournable. Si vous souhaitez plonger avec une visibilité supérieure à 100m (sisi, je n'éxagère pas) et dans une eau à 30°C (même à 50m!) entouré de requins, Le Raie Manta Club est la bonne adresse.



Si un jour j'ai l'opportunité de retourner là-bas, je ne manquerais pas d'aller plonger à Fakarava que l'on dit spectaculaire et d'aller voir les baleines à Rurutu...

N'oubliez pas la crème solaire - Bon voyage :)

23 novembre 2007

en mer d'irlande rien ne va plus !

on avait déjà vu ça a plus grande échelle au japon (ici et la suite ici, mais on estime déjà à environ 1 million de livres sterling la manque à gagner suite au désastre écologique qui a pour conséquence direct la non-régulation (et donc la prolifération destructrice) de cette espèce de méduse (mauve stinger) d'habitude plutôt discrète qui détruit le produit de la pêche sur les côtes irlandaises.



SOURCE : bbc

19 novembre 2007

rêvons ensemble : aujourd'hui, Les Maldives

pour ne pas rester sur les dernières images si froides que j'ai posté il y a quelques jours (sisi, j'ai reçu des mails de plaintes! mdr), voici quatre clichés pour me faire pardonner qui sont une véritable invitation au voyage :






Imaginez (ou souvenez vous si vous avez eu le privilège d'y aller) la luxuriance des fonds qui se cachent sous ses images... quelle merveille pour les yeux !

NOTA : ces photos ont été trouvées sur le net et m'ont été envoyées sans la source donc je ne peux malheureusement pas en créditer le(s) photographe(s) ou le site d'origine. Si quelqu'un en sais plus, n'hésitez pas à m'en informer par mail. Merci d'avance.

15 novembre 2007

une mer gelée !

Quelquepart sur les côtes russes, l'hiver est terrible comme on l'imagine dans les pires clichés. Les conditions climatiques sont si rudes que le froid s'en prend même à l'intégrité de la mer qui peine à ne pas complètement s'immobiliser et geler comme un vulgaire lac :







SOURCE : wauifekt.com (je vous conseille d'aller voir les autres photos très impressionnantes et plus grandes sur ce site)

10 novembre 2007

VENTES FLASH les SAMEDI 17 et 24 Nov 2007 chez Plongée Ultima Blue

...chez Plongée Ultima-blue - 10, Cours Suchet - 69002 - LYON - (de 10h à 19h)




plusieurs combinaisons de différentes marques vendues à -30% du prix neuf
combinaison CRESSI facile (occasion école) : neuve 375€ vendue 190€ tailles H et F
detendeur RALFTECH atomic b2 titanium : prix 640€ vendu 420€
detendeur RALFTECH atomic z1 zirconium : prix 395€ vendu 290€
octopus RALFTECH atomic z1 titanium : prix 225€ vendu 150€
phare BERSUB vario 60 w : prix 449€ sans chargeur vendu 349€ sans chargeur
phare BERSUB venus 50 w : prix 338€ sans chargeur vendu 238€
chargeur BERSUB lent 12v : prix 35€ vendu 25€
chargeur BERSUB rapide 6/12v 110/220v : prix 89€ vendu 69€
palmes CRESSI reaction règlables : prix 90€ vendus 72€
palmes CRESSI reaction pro chaussantes : prix 58€ vendus 47€
ordinateur de plongée OCEANIC VEO 100 - (air / nitrox) : 215€


05 novembre 2007

c'est beau internet :)

voici un petit effet amusant qui nous va si bien :

cliquez sur ce lien et attendez quelques secondes...

31 octobre 2007

sortie inakis du 28/09 : Marseille



Super sortie du club ce dimanche avec des conditions idéales. La mer Méditerrannée se plonge toute l'année, cette sortie l'a prouvé une fois de plus. L'eau est à une température très acceptable pour cette période de l'année et la visibilité est excellente. La côte sans les touristes est un vrai régal...

> Ne ratez pas les prochaines sorties <

23 octobre 2007

plonger avec les requins... en Espagne !

A l'aquarium de Barcelone, on vous propose une plongée avec les requins !

Certes, c'est horriblement cher : 300€ mais il faut reconnaitre qu'il est bien difficile de trouver une solution pour s'immerger avec certitude avec les squales à moins de 2 heures de vol de Paris...



"Au-delà du mythe qui entoure l’univers des requins, L’Aquàrium de Barcelona, par l’intermédiaire de l’animation Plongée avec les requins, veut montrer ces animaux sous un aspect plus scientifique susceptible d’intéresser les plongeurs et lancer un message de sensibilisation à propos des requins.
Le stage sur les requins se déroule sur plusieurs étapes : une partie théorique relative aux requins, une visite guidée de L’Aquàrium de Barcelona et la plongée dans l’Océanarium.
"

(...)

"Après un entretien avec les plongeurs de L’Aquàrium au cours duquel ces derniers exposeront les caractéristiques de l’Océanorium, les curiosités sur l’interaction des requins avec le reste des animaux et les règles de comportement à suivre à l’intérieur du bassin, les participants pourront vivre une expérience unique où ils verront de près tout ce qu’ils ont appris au cours de cette monographie consacrée aux requins.
Nous plongerons dans l’Océanorium et nous serons plus près que jamais de ces animaux. Nous pourrons voir comment se comportent plus de 15 requins dans un bassin contenant plus de 4 millions de litres d’eau et plus de 5 000 organismes comme les murènes, les mérous noirs, les raies, les congres, etc.
"

J'ai eu le plaisir de visiter cet aquarium et j'y ai vu des espèces d'une grande diversité dont certaines très rares. La visite coute 16€ (ce qui est raisonable compte-tenu de la qualité de l'aquarium) pour un adulte et cela vaut vraiment le coup. Si vous passez par Barcelone, n'hésitez pas à vous arrêter à l'aquarium, vous ne serez pas déçus.







Juste à côté de l'aquarium se trouve le cinéma 3dIMAX (écran de 21 x 29m!) de Port Vell qui projette actuellement deux films sous-marins spectaculaires dans leur sélection : "profundidades marinas 3d" et "Tiburones".
On met des lunettes 3d et on vit une expérience cinématographique d'une intensité rare. les images sont tout bonnement à couper le souffle... le commentaire est par contre uniquement en espagnol.
à faire_

18 octobre 2007

34éme festival mondial de l'image sous-marine

Le 34e Festival aura lieu du 24 au 28 octobre 2007 au MARINELAND - Antibes - France

Cette 34ème édition sera l'occasion de célébrer les 60 ans d'AQUALUNG.

Cette manifestation est absolument fabuleuse et la qualité des clichés que vous y verrez est le top du top. Nous ne saurions trop vous conseiller de vous rendre à antibes pour assister à ce festival pour tous les amoureux de la photo sous-marine.

Seul bémol très controversé : le choix de tenir ce festival au marineland... je vous laisse juge.

NOTA - nos camarades de chercheurs d'eau seront bien sûr présents comme chaque année - ne manquez pas d'aller les saluer sur leur stand... en matière de photo sous-marine, ils en connaissent un rayon :)

06 octobre 2007

piscine XXL

Voici ce qui est officiellement la plus grande piscine du monde, elle se trouve en amérique du Sud : c'est San Alfonso del Mar au Chili...



8 hectares / 250.000 mètres cubes d'eau / 1Km de long / 35m de fond au plus profond!
c'est donc non seulement la plus grande piscine du monde, c'est aussi la plus grande fosse de plongée artificielle outdoor.



...même si je suis surpris que l'on ai besoin d'une si grande piscine avec la mer à deux pas. Mais ça ne regarde que moi :)



SOURCE : nubricks.com
site du constructeur : crystal-lagoons

04 octobre 2007

un aquarium au plafond ??!

A Beijing, on voit les choses en grand : pour 32millions de $, ils se sont offert un faux aquarium en LEDS d'une superficie record de 7500m² (250m x 30m) pour décorer le plafond d'un nouveau centre commercial !



Cet écran hors normes a été mis au point par Jeremy Railton, president de Entertainment Design Corporation et le projet a duré 3 ans...

SOURCES : gizmodo.com et ledsmagazine

02 octobre 2007

info : nouveaux horaires !

attention :
à partir du 14 Octobre 2007,
le magasin Plongée ultima-Blue
sera fermé le lundi.

Le magasin reste ouvert comme d'habitude du mardi au samedi inclus de 10h à 19h sans interruption.

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.

l'équipe de Plongée Ultima-Blue

27 septembre 2007

petit lifting

je trouvais que le blog était un peu à l'étroit alors j'ai fait quelques modifs...

désormais les images pourront être larges de 550 points tandis qu'avant elles étaient limitées à 410 max (que j'avais mis à 390max en réalité !).

pour les images seules, ce n'était pas trop un problème apart le fait que c'était un peu dommage de voir certaines choses en petit lorsqu'elles méritaient d'être traitées avec un peu plus d'envergure (exemple); mais ça c'est subjectif_

ce qui est moins subjectif c'est la largeur de la plupart des vidéos sur youtube (et équivalents) : 425 de large. Je ne pouvais donc pas publier de vidéos sans leur forcer une taille inférieure en conservant leur ratio. C'était un peu pénible.

je suis donc très content de cette nouvelle mouture qui se veut volontairement d'apparence très proche de la précédante. Les archives du blog se présentent de façon un peu différente et il y aura dorénavant la totalité des libellés qui seront affichées en bas de la colonne de droite.

Pour éviter le spam et les boulets je suis malheureusement contraint de continuer à fermer les commentaires sur le blog jusqu'à ce que je trouve un widget anti-spam efficace. Désolé pour tous les autres; sincèrement. Continuez malgré tout à nous envoyer des mails comme avant, ça fait toujours plaisir :)

bonne lecture_

26 septembre 2007

Pilsner Urquell International Photography Awards

Le très prestigieux concours photo qui décerne au compte gouttes les "Pilsner Urquell International Photography Awards" nous gratifie cette année de deux clichés sous-marins tout à fait remarquables dans la catégorie des photographes non-professionnels :


1er prix : Yeang Chng (Boston, MA, US) "Jellyfish Among Clouds"


2éme prix : Csaba Tökölyi (Budapest, Budapest, HU) "Dragon"

Je vous conseille d'aller regarder les autres photos du concours, il y a des choses magnifiques...

23 septembre 2007

le plus grand crabe du monde ?



Le "alaskan blue king crab" est trouvé dans les mers les plus froides et certaines espèces peuvent dépacer les 8Kg !

Je n'ai pas plus d'infos sur cette photo mais si ce n'est pas un montage photoshop, c'est vraiment une belle pièce...



Sur terre, il a un rival bien plus impressionant : le "crabe des cocotiers" qui peut atteindre le poids iréel de 17Kg !!!



j'avais toujours pensé que l'araignée de mer du japon devait être le king des crustacés. Je me trompais_

21 septembre 2007

"Amazon Abyss" - VO!

Mike de Gruy, Kate Humble et une équipe international de scientifiques et de plongeurs ont fait ce reportage stupéfiant avec la BBC sur certaines des créatures les plus incroyables de l'amazonie (commentaire en anglais / 3 parties sur 5) :





SOURCE : the webshite

18 septembre 2007

pêche ?

Wulffmorgenthaler.com

10 septembre 2007

bientôt l'hiver ?



...cette photo aurait été prise en Suisse mais je n'ai toujours pas trouvé un lien qui confirmerait l'info.

03 septembre 2007

sortie inakis du 03/09 : Annecy - Le France



Aujourd'hui lundi, c'est plongée dans le lac d'Annecy sur l'épave Le France.
Pour info, allez voir sur le site de scubadata pour avoir toutes les infos sur et comment trouver l'épave.

GPS : 45°53.850'N, 06°08.970'E (à confirmer)



> Ne ratez pas les prochaines sorties <

merci titi pour les photos !

02 septembre 2007

-214m en no limit !!!

Nouveau record incroyable en apnée no-limit ("...descendre avec une gueuse et remonter à l'aide d'un ballon gonflé par l'air d'une bouteille d'air comprimé...") : L'autrichien Herbert Nitsch a atteint (et en est revenu sain et sauf) la profondeur extraordinaire de -214m en Grèce (Spetses Island) le 16 Juin 2007.

source et vidéo : filmon.com
(l'info a été communiquée initiallement par Gael H et lien vidéo a été postée par Stéphane S sur onplonge.com)
voici le profil de sa plongée (également postée sur onplonge.com par Cyrille T) qui dure plus de 4 minutes !

Le site officiel herbertnitsch.com

26 août 2007

Le Rhône serait pollué par des PCB :

Le texte est un peu long mais être informé du contenu est d'utilité publique. Je ne suis pas habituellement de ceux qui font un copier/collé d'un article dans un post mais là, je préfères faire une exception à la règle. J'espère que Monsieur Marc Laimé ne m'en voudra pas...
En tout cas, merci Flo pour l'info.
Bonne lecture :

Le Rhône pollué par les PCB : un Tchernobyl français ?
par Marc Laimé

En l’espace de quelques mois la consommation humaine de toutes les espèces de poissons pêchées dans le Rhône a été interdite sur 300 kilomètres du fleuve, de l’amont de Lyon à son embouchure en Camargue. Des analyses ont révélé que différentes espèces de poissons contenaient des quantités de
polychlorobiphényles (PCB), jusqu’à 40 fois supérieures aux normes admises pour une consommation quotidienne par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires européennes et françaises. S’ils sont ingérés sur de longues périodes, les PCB peuvent provoquer des cancers ou des problèmes de fertilité. Or des centaines de milliers de tonnes de sédiments du fleuve seraient contaminés par ces "Polluants organiques persistants", classés par l’ONU parmi la douzaine de substances chimiques les plus dangereuses pour l’homme. Le désastre est sans précédent.
Les multiples enquêtes engagées depuis quelques mois pour cerner l’origine de cette pollution, connue depuis plus de vingt ans, pourraient révéler un véritable Tchernobyl à la française.

Les préfets de l’Ain, de l’Isère et du Rhône ordonnaient le 22 février 2007, quinze jours avant l’ouverture de la pêche à la truite, « au nom du principe de précaution », l’interdiction de toute consommation humaine et de commercialisation de poisson dans une zone d’une centaine de kilomètres, depuis le barrage de Sault-Brénaz dans l’Ain, à 55 kilomètres à l’est de Lyon, jusqu’à celui de Vaugris au sud de Vienne dans l’Isère.

L’analyse des poissons, et surtout celle des sédiments du fleuve, avait révélé qu’ils contenaient des quantités alarmantes de polychlorobiphényles (PCB), qui appartiennent à une catégorie de douze polluants chimiques particulièrement dangereux, désignés par l’ONU sous l’appellation de Polluants organiques persistants (POPs). aux termes du protocole d’Aarhus de juin 1998 et de la convention de Stockholm de mai 2001.

Les POPs sont des molécules complexes qui, contrairement aux autres polluants, ne sont pas définies en fonction de leur nature chimique mais à partir de quatre propriétés :

- la toxicité : elles ont un ou plusieurs impacts prouvés sur la santé humaine ;

- la persistance dans l’environnement : les molécules résistent aux dégradations
biologiques naturelles ;

- la bioaccumulation dans les tissus vivants et l’augmentation des
concentrations le long de la chaîne alimentaire ;

- le transport sur de longues distances.

Pour leur part les PCB sont des produits chimiques organiques chlorés utilisés pour leur grande stabilité thermique et leurs caractéristiques électriques. Ils ont notamment été employés comme isolants électriques dans les transformateurs et les condensateurs, sous l’appellation commerciale de pyralène, et comme fluides caloporteurs pour le transfert de calories dans des installations industrielles diverses.

Les applications commerciales de ces composants ont commencé à être diffusées dès les années 1930, mais il faudra attendre plusieurs décennies avant la prise de conscience progressive qu’ils peuvent être nocifs pour l’environnement et pour l’homme. Ils sont insolubles dans l’eau, mais solubles dans la plupart des solvants organiques et dans les huiles végétales, stables et pratiquement non biodégradables.

De plus ils sont cumulables dans la chaîne alimentaire (concentration dans les tissus vivants), et dégradables à haute température en conduisant à la formation de furanes et de dioxines (toxiques et cancérogènes).

Très peu solubles, ils se sont donc accumulés dans les sédiments du Rhône, puis dans les graisses des poissons. Or leur toxicité est équivalente à celle de la dioxine pour des consommateurs réguliers de poissons, selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).

Les PCB en France

L’utilisation des PCB dans les applications ouvertes telles que les encres d’imprimerie et les adhésifs a été interdite en Europe en 1979.

La vente et l’acquisition de PCB ou d’appareils contenant des PCB, ainsi que la mise sur le marché de tels appareils neufs sont interdites en France depuis un décret du 2 février 1987.

Un décret du 18 janvier 2001 a ensuite transcrit en droit français la directive 96/59/CE du 16 septembre 1996 concernant l’élimination des PCB et des PCT, et prévoyait la réalisation d’un plan d’élimination des PCB, à partir d’inventaires
constitués sur la base des déclarations des détenteurs d’appareils qui en contiennent.

Un plan national de décontamination et d’élimination des appareils contenant des PCB et des PCT a été approuvé par un arrêté du 26 février 2003.

L’échéance pour cette élimination est fixée au 31 décembre 2010, en plusieurs étapes selon le type d’appareil.

Hormis, la précision est importante, "pour les transformateurs ayant entre 50 et 500 ppm de PCB (qui ne seront) éliminés qu’à la fin de leur terme d’utilisation."

On verra donc encore très longtemps fonctionner des transformateurs contenant du PCB...

Pour la réalisation du plan, le ministre chargé de l’Environnement est assisté par une commission nationale créée par un arrêté du 23 octobre 2001.

Sur la base des données fournies par chaque département, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie (ADEME) à réalisé un inventaire national des appareils qui en contiennent.

Le nombre d’appareils contenant plus de 5 litres de PCB inventoriés en France par l’Ademe s’établissait au 30 juin 2002 à 545 610, L’ensemble de ces appareils représentant un poids de 33 462 tonnes de PCB à éliminer…

Dont la majorité sont utilisés pour la production, le transport, mais surtout pour la distribution d’énergie électrique sur tout le territoire.

En 2001, 7800 tonnes de PCB avaient été incinérées et 14 400 tonnes décontaminées, selon les données de l’Ademe.

Reste que pour France Nature Environnement, qui consacrait un dossier aux PCB dans sa lettre d’information Industrie-Déchets de février 2007 (n° 30) :

« Depuis le début ce dossier a mal démarré, déjà au niveau de l’inventaire des appareils contaminés, fait uniquement sur le principe du volontariat, tout le monde s’est accordé à dire qu’il est largement incomplet (545 610 appareils répertoriés en 2004, dont plus de 450 000 pour EDF). Depuis, par manque de moyens humains et financiers le MEDD et l’Ademe n’ont pu suivre, ni mettre à jour cet inventaire... La France n’a donc aucune visibilité (mise à part des chiffrages de quantités éliminées uniquement en France par les éliminateurs de déchets dangereux) sur l’élimination de ces déchets.

L’Ademe prévoyait une mise à jour et donc un suivi de l’inventaire pour 2007, pour le moment rien n’est moins sûr que cela puisse ce faire !

Dès 2004, notre crainte a été de voir des pollutions diffuses de PCB dans l’environnement dues à des éliminations non maîtrisées de ces déchets, avec le risque de voir leur abandon sur des friches industrielles, ou des dépôts sauvages, ou lors de simple élimination par ferraillage. »

Or, dans le cadre du « Plan national » d’élimination et de décontamination des appareils contenant du PCB, défini par l’arrêté du 26 février 2003, seules deux usines en France sont homologuées pour éliminer les quantités considérables de PCB concernées...

Car outre les centaines de milliers de transformateurs électriques concernés, les PCB ont aussi massivement été utilisés des décennies durant comme lubrifiants dans les turbines et les pompes, dans la formation des huiles de coupe pour le traitement du métal, les soudures, les adhésifs, les papiers autocopiants sans carbone, etc.

Et seulement deux sites industriels homologués en France pour décontaminer le tout en quelques années : L’usine Tredi de Saint-Vulbas, dans l’Ain, rachetée en 2002 par le groupe Séché, spécialiste du traitement des déchets. Et une seconde usine appartenant au groupe Arkema, implantée à Saint-Auban dans les Alpes de Haute-Provence, entre Sisteron et Digne, près de la Durance...

Les PCB dans le Rhône

La présence de PCB dans le Rhône est attestée de longue date.

Ils ont été largement déversés dans le fleuve dans les années 1980. La responsabilité de l’usine de retraitement de déchets Tredi, implantée à Saint-Vulbas, dans l’Ain, avait notamment été mise en cause lors d’un épisode de pollution survenu dans les années 80.

« Vieux serpent de fleuve que la pollution du Rhône aux PCB, rappelait Politis le 5 juillet 2007. Cela fait vingt ans que la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna) a déposé une plainte contre X pour le déversement annuel de centaines de kilogrammes de PCB, tellement dangereux que sa toxicité se calcule en picogramme (millième de milliardième de gramme) ! »

« Aujourd’hui, nos rejets dans l’eau sont très en deçà des normes, nous avons investi en masse », déclarait au Figaro le 1er mars 2007 M. Henri Petitgand, directeur de la communication du groupe Séché-Tredi qui a racheté l’usine en 2002.

« Tant que l’origine de la pollution n’est pas trouvée, on continuera de nous pointer du doigt », déplorait-t-il. Sans exclure catégoriquement de pollution plus récente, il soulignait que « l’on finira bien par trouver l’origine (de la pollution) car les PCB portent leur marque de fabrique. »

L’usine Tredi de Saint-Vulbas aurait donc très fortement limité ses rejets, tombés à quelques dizaines de grammes par jour.

« Car l’administration ne les a pas totalement interdits, s’offusquait Alain Chabrolle, vice-président de la Frapna-Rhône dans Politis. Tout le monde pensait la contamination largement diluée au cours du temps. La surveillance environnementale s’est allégée. »

Les différents services de l’Etat concernés devraient néanmoins pouvoir sans peine analyser les sources de cette pollution catastrophique, si l’on en croit le nombre et la portée des investigations qui se sont succédé depuis près de vingt ans…
Vingt ans d’empoisonnement

Au cours du premier semestre 2005, des analyses de chair de poissons pêchés dans le canal de Jonage mettent à nouveau en évidence une contamination par les PCB.

L’affaire débute par l’analyse inopinée des prises d’un pêcheur professionnel du
département du Rhône, dont la production, dix tonnes par an de sandres, brèmes, carpes, barbeaux…, approvisionnait les restaurants de la région : des taux de PCB jusqu’à 12 fois supérieurs au seuil de l’OMS sont en effet enregistrés.

Le 26 août 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) rendait un avis mettant en avant un risque pour les consommateurs réguliers de ces poissons.

En application du principe de précaution, le préfet du Rhône interdisait, par arrêté du 14 septembre 2005, la commercialisation et la consommation des poissons pêchés dans le canal de Jonage, un bras du Rhône bordant les communes de Meyzieu et Décines. et le plan d’eau du Grand Large.

Non sans que subsiste quelque ambiguïté : les prises restent toutefois autorisées, sous la pression des fédérations de pêche, qui voient leurs adhérents déserter par centaines…

Les services de l’Etat mettaient ensuite en place un protocole d’analyses et d’enquête « indispensable à la cohérence des résultats et à leur comparaison », confiés au Cemagref (Institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement), et la Direction des services vétérinaires du Rhône.

Le 9 janvier 2006, les ministères de la Santé et de l’Agriculture indiquaient que le taux de contamination nécessitait le maintien de l’interdiction de consommation et la détermination des origines de cette contamination.

Dès lors, des investigations étaient menées sur le Rhône en s’éloignant, par étape, du premier secteur où la contamination avait été découverte.

Différents arrêtés préfectoraux et inter-préfectoraux étendaient la zone l’interdiction à un tronçon de près de 80 kilomètres, du barrage de Sault Brénaz dans l’Ain), près de Lagneu, à la confluence Rhône-Saône.

Plusieurs plans d’eau lyonnais en relation avec le Rhône étaient également concernés : l’étang du Grand large et le lac des Eaux bleues du Parc public de Miribel, qui constitue la ressource de secours en eau potable du grand Lyon !

Dans le cadre de la poursuite des investigations, les résultats des analyses menées en aval de la confluence Rhône-Saône confirmaient que les poissons de ce secteur étaient également contaminés en PCB et dioxines.

En effet, l’Union européenne avait adopté le 3 février 2006 la norme recommandée par l’OMS de 8pg/g de matière brute (8 picogrammes/gramme), représentant la concentration admissible en dioxine et PCB type dioxine dans les aliments destinés à la consommation humaine.

Or les résultats enregistrés sur les poissons pêchés à la hauteur de Vernaison et de Pierre-Bénite indiquaient des taux allant de 1,71 à 32,28 pg/g en moyenne selon les espèces.

Un nouvel arrêté inter-préfectoral Isère-Rhôneétait donc pris le 22 février 2007, pour étendre la zone géographique de l’interdiction de consommation en aval de la confluence Rhône Saône jusqu’au barrage de Vaugris, obstacle physique limitant le passage des poissons contaminés plus en aval, selon la préfecture de Bassin.

En conséquence, l’interdiction de consommer le poisson pêché s’appliquait à partir du 22 février 2007 sur tout le linéaire du fleuve Rhône depuis le barrage de Sault Brénaz, à l’amont, jusqu’au barrage de Vaugris (au sud de la Vienne), à l’aval. Cet obstacle physique devant, selon la Préfecture, limiter le passage des poissons contaminés plus en aval.

Autant de mesures qui décidaient la Fédération Rhône-Alpes d’associations de protection de la nature (Frapna) à déposer (à nouveau) plainte contre X pour pollution, la première initiée il y a vingtaine d’années n’ayant jamais abouti…

Mais l’affaire n’allait malheureusement pas en rester là.

Plusieurs centaines de milliers de tonnes de sédiments contaminés

Davantage que la contamination des poissons, celle des sédiments inquiétait M. Alain Chabrolle, administrateur de la Frapna : « Nous sommes confrontés à un nouveau type de pollution, car les PCB ne sont pas solubles, ne sont pas biodégradables, ils se « scotchent » sur les sédiments, une sorte de pollution invisible qui n’a pas de toxicité à court, mais à moyen et long terme. On commence à prendre conscience avec effroi que la contamination a été excessivement importante. Avec une telle accumulation dans les sédiments que l’interdiction de consommation des poissons pourrait être prononcée pour des années sur tout le Rhône ! »

Or, comme le soulignait l’arrêté inter-préfectoral Isère-Rhône du 22 février 2007, qui avait étendu dans un premier temps l’interdiction de consommation du poisson à un tronçon de 80 kilomètres du Rhône, immédiatement en aval de Lyon, il n’existe aucun seuil réglementaire pour les PCB dans les sédiments…

« Cependant, précisait l’arrêté, des disparités géographiques apparaissent et les résultats obtenus sont en adéquation avec ceux observés sur les poissons.
Ainsi, les sédiments du canal de Miribel contiennent beaucoup moins de PCB que ceux du canal de Jonage ou du Rhône dans Lyon. Les sédiments de Loyette contiennent 3 fois plus de PCB indicateurs et 6 fois plus de dioxines et furannes que ceux de Lucey. Les plus fortes valeurs sont observées dans les sédiments en profondeur du Grand Large. La Bourbre présente une contamination comparable à celle du canal de Jonage. Dans ces conditions, le Préfet coordonnateur du bassin Rhône Méditerranée a décidé d’étendre les analyses à l’échelle du bassin. »

Le préfet du Rhône, coordinateur de bassin, demandait dès lors aux collectivités situées plus en aval de pratiquer également des analyses qui pourraient, en cas de résultat positif, conduire à une extension du périmètre d’interdiction de consommer le poisson.

Restait à expliquer, si l’hypothèse d’une contamination ancienne se confirmait, les motifs de ce regain.

Le Cemagref émettait l’hypothèse de modifications du régime hydraulique du fleuve dues au changement climatique. Une hypothèse qui inquiète très fortement depuis deux à trois ans, à raison de ses conséquences catastrophiques pour le célèbre « couloir de la chimie », les représentants du Medef au Comité de bassin Rhône-Méditerrannée-Corse…

Les autorités indiquaient à ce stade que l’interdiction de consommation des poissons pourrait durer plusieurs mois, voire des années, car ce sont des centaines de milliers de tonnes de sédiments du fleuve qui sont contaminés.

Or la décontamination des sédiments, à cette échelle, pose des problèmes considérables, comme vont en témoigner les Journées nationales sur la gestion des sédiments portuaires et fluviaux, qui se tiendront à Lille les 24 et 25 septembre 2007. A l’instar du Symposium international sur le management des sédiments, organisé par l’Ecole des mines de Douai, qui se tiendra également à Lille du 9 au 11 juillet 2008.

Chronique d’un désastre annoncé

Les medias n’ont commencé à évoquer la catastrophique pollution du Rhône qu’en mars 2007, après l’annonce des premières mesures d’interdiction de consommation humaine et de commercialisation du poisson, qui vont aller crescendo jusqu’à l’été 2007, avec par étapes successives des arrêtés d’interdiction qui concernent, en aout 2007, 300 kilomètres du Rhône, jusqu’à son embouchure en Camargue.

Mais la Frapna est mobilisée depuis… vingt ans contre la pollution du Rhône par les PCB !

Elle rappelait ainsi le 26 janvier 2007, lors d’une rencontre avec Mme Nelly Olin, alors ministre de l’Ecologie et du développement durable, présente à Lyon pour une réunion de suivi du « Plan Rhône », ses souhaits, déjà présentés à la ministre en novembre 2006, sur la qualité des eaux du Rhône, et notamment sa pollution par les PCB :

- Nécessité d’interdire tout rejet direct de PCB dans les milieux aquatiques ;


- Dégager les moyens nécessaires pour trouver l’origine et l’étendue exacte de cette contamination (80 kilomètres déjà concernés), et examiner les moyens pour y remédier (financements 2007 ?) ;


- Introduction d’un volet PCB et pollutions sédimentaires dans le Plan Rhône, dans le cadre des actions d’études à programmer, avec engagement de principe de financement ;


- Effectuer la synthèse des analyses (poissons - sédiments…) déjà réalisées ;


- Améliorer l’information des pêcheurs (interdiction formelle de consommer tout poisson du Rhône) ;


- Mettre en place des suivis environnementaux spécifiques pour les zones
industrielles à risques et un suivi environnemental global du Rhône ;

La Fédération ajoutait attendre « des réponses précises, même si des échanges
constructifs avec les services de l’Etat ont déjà pu se concrétiser. »

Et notait ainsi que « les discussions engagées par la Frapna avec le groupe Séché-Trédi permettent d’ envisager à court terme l’arrêt de rejets de PCB (même en faibles quantités) dans le Rhône à Saint Vulbas et la mise en place d’un suivi environnemental régulier avec des indicateurs de contrôle partagés. »

Forcing bienvenu.

Avant de quitter le gouvernement en mai 2007, Mme Nelly Olin donnera son accord pour la réalisation d’un vaste programme d’investigation : périmètres, évolution des stocks (PCB, mais aussi d’autres polluants persistant ainsi que le mercure), conséquences sur l’irrigation, l’épandage de limons, la potabilité, etc.

Démarche novatrice, si bien tardive, qui devrait permettre de mieux cerner cette
pollution dont on ne connaît aujourd’hui que les inquiétantes contaminations
sporadiquement révélées par l’analyse de poissons.

Car les inquiétudes des associations allaient se révéler prémonitoires.

Des mairies portent plainte contre X pour pollution

Le 23 mai 2007 les municipalités de Meyzieu, à l’est de Lyon, et Décines-Charpieu (Rhône) annonçaient avoir déposé plainte contre X, dès le mois de février pour Meyzieu, pour la pollution sans précédent du Rhône par le PCB.

Meyzieu et Décines sont bordées au nord par le canal de Jonage, particulièrement affecté par cette pollution, les autorités ayant interdit dès 2005 la consommation des poissons pêchés dans ce bras du Rhône.

"Nous avons déposé plainte pour pollution des eaux et abandon de déchets contenant du PCB, après une délibération de notre conseil municipal le 29 mars", précisait à l’AFP M. Serge Pupovac, directeur général des services de Décines.

La municipalité de Meyzieu, après avoir placardé les avis d’interdiction sur les berges communales du fleuve et de ses canaux, tentait dès lors de convaincre les 113 communes alors concernées par les arrêtés d’interdiction de déposer plainte à leur tour. Elle était rejointe par les communes de Vaux-en-Velin, Jonage, Jons, Grigny…

Son maire, M. Michel Morissier confiait le 5 juillet 2007 à Politis : « Je dérange, mais je n’admets pas que l’on me rétorque que "ça fait vingt ans que ça dure, alors..." Tout le monde est au courant, mais c’est la passivité qui domine trop souvent. Pour ma part, je redoute un scénario comme celui de l’amiante... »

Lors d’un point-presse les candidats Verts aux élections législatives dans le Rhône estimaient que cette pollution, dont ils entendaient faire "le fil rouge" de leur campagne, concernait probablement d’autres départements. Le parti écologiste souhaitait donc que les pouvoirs publics lancent une enquête sanitaire approfondie.

M. Alain Chabrolle, administrateur de la Frapna, assurait à cette occasion que la préfecture avait accepté le principe d’un groupe de travail, chargé de mener cette nouvelle étude approfondie de 2008 à 2010.

La Fédération se félicitait toutefois de la mise en œuvre d’un avenant de l’arrêté d’exploitation de la société Trédi à Saint Vulbas, dans l’Ain, réduisant les rejets de PCB autorisés, et de la mise en place d’un programme de recherche sur les pollutions sédimentaires (comprenant PCB et dioxines) du Rhône, dont la coordination a été confié à la Diren (Direction Régionale de l’Environnement) Rhône-Alpes.

Elle exprimait le souhait de faire partie de son comité de pilotage et que de nouvelles analyses soient réalisées et communiquées rapidement jusqu’à la Méditerranée sur les sédiments, les poissons (avec des nouvelles espèces comme l’anguille), et sur des aliments indicateurs comme les tellines (coquillages) ramassées sur les bords des plages, ou le riz en Camargue.

L’interdiction de consommer des poissons étendue à l’Ardèche et la Drôme

Deux nouveaux arrêtés préfectoraux, datés du 13 juin 2007, étendaient ensuite l’interdiction de la consommation humaine et animale, ainsi que la commercialisation, de poissons pêchés dans le Rhône, du barrage de Sault Brénaz dans l’Ain, jusqu’aux limites administratives de la Drôme et du Vaucluse et les limites administratives de l’Ardèche et du Gard, concernant à ce stade plus de 200 kilomètres de tronçons du Rhône, y compris les canaux de dérivation et les contre-canaux du fleuve.

Les dernières analyses réalisées attestaient d’une concentration de PCB dans les poissons jusqu’à 7 à 8 fois la norme recommandée par l’OMS et adoptée par l’Union européenne, correspondant à une dose 40 fois supérieure à la dose acceptable quotidiennement, déclarait la Frapna dans un communiqué diffusé le 19 juin 2007. 


La région Rhône-Alpes s’alarme de la pollution du fleuve

Après l’annonce de l’interdiction décidée par les préfets de la Drôme et de l’Ardèche, le président (PS) du conseil régional Rhône-Alpes, M. Jean-Jacques Queyranne, demandait le 19 juin 2007 au préfet de région d’organiser dans les meilleurs délais une rencontre avec les élus des territoires concernés par la contamination du fleuve.

Evoquant “une pollution sans précédent et qui s’amplifie”, M. Queyranne précisait que cette rencontre permettrait de vérifier la mise en œuvre des actions de dépollution déjà programmées et d’examiner des mesures complémentaires. La région et l’Union européenne ayant prévu d’affecter 7 millions d’euros entre 2007 et 2013 pour conduire des actions de lutte contre la pollution.

En outre, Rhône-Alpes, avec les régions Paca et Languedoc-Roussillon, est très impliquée dans le « plan Rhône », qui vise à restaurer la qualité des eaux du fleuve, en mobilisant les acteurs des territoires riverains.

On conçoit aisément que tous les « acteurs de l’eau » concernés se mobilisent puisque la France est tenue, comme tous les Etats-membres de l’UE, d’appliquer désormais les dispositions découlant de la mise en œuvre de la Directive 2006/44/CEdu Parlement européen et du Conseil du 6 septembre 2006 concernant la qualité des eaux douces ayant besoin d’être protégées ou améliorées pour être aptes à la vie des poissons…

Les analyses du Cemagref

La Direction de la citoyenneté et de l’environnement de la préfecture du Rhône rendra publique le 21 juin 2007 la synthèse des données recueillies en 2005-2006 par le Cemagref, intitulée « Contamination des poissons et des sédiments du Rhône par les polychlorobiphényles. »

L’inquiétude croît, le mystère aussi…

Dans son édition du 26 juin 2007 Le Monde publiait une enquête de sa correspondante régionale, qui ne levait toujours pas le voile sur les sources de cette pollution dont il semblait désormais qu’elle puisse souiller le Rhône jusqu’à son embouchure…

« (…) Le périmètre s’étend désormais sur 200 kilomètres et pourrait encore être élargi : le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône attendent les conclusions d’analyses avant de prendre d’éventuelles mesures de protection similaires.

Dans la Drôme, les résultats des prélèvements réalisés sur six espèces de poissons ont montré une contamination allant jusqu’à 59 picogrammes/gramme (pg/g) (l’unité utilisée pour les dioxines sur le plan de la toxicité), alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé à 8 pg/g la concentration admissible en dioxine et PCB dans les poissons destinés à la consommation humaine. Le poisson le plus contaminé présentait une dose 40 fois supérieure à la dose acceptable quotidiennement. »

Quant à la dangerosité de cette pollution chimique exceptionnelle, rien de rassurant non plus :

« (…) La contamination se fait par ingestion d’animaux ou de produits d’origine animale contaminés. Les autorités préfectorales font valoir que la "toxicité aiguë des PCB est faible pour l’homme et qu’une exposition accidentelle de courte durée n’a pas de conséquence grave". Les mêmes sources précisent toutefois qu’une exposition aiguë à forte dose est associée à des irritations de la peau et plus rarement des infections hépatiques, neurologiques, des bronchites chroniques, des maux de tête et vertiges et parfois de l’impuissance.

Des troubles qui peuvent être irréversibles et entraîner des cancers.

« Des analyses devraient être prochainement étendues à de nouvelles espèces, comme les anguilles, et à de nouveaux polluants, comme le mercure. »

« Le Rhône n’est pas une poubelle »

Lors d’une réunion du Comité de bassin Rhône-Méditerranée-Corse le jeudi 28 juin 2007, des élus Verts de la région Rhône-Alpes, M. Jean-Marc Léculier, membre du bureau de l’Agence de l’eau et Mme Geneviève Soudan, porte-parole du groupe des verts à la région, enfonçaient le clou et diffusaient un communiqué soulignant la gravité de la situation :

« (…) Il est question de déversements de pyralène contaminant depuis plus de vingt ans les sédiments.

« Le Rhône est une richesse et les élus Verts à la Région Rhône Alpes, depuis 2004, ont œuvré dans le sens de sa protection : élaboration d’ un plan Rhône en partenariat avec les autres régions concernées assurant l’aménagement équilibré du Rhône respectueux de l’homme, de son environnement et de ses activités.
Accord-cadre entre l’Etat, l’Agence de l’Eau et la région quant à la qualité des eaux...

« Depuis février les Verts ont interpellé le Préfet afin que les études nécessaires soient réalisées pour connaître l’origine de cette pollution.
Aujourd’hui les Verts insistent pour que les membres du comité de bassin prennent leurs responsabilités et engagent les démarches nécessaires pour identifier le pollueur, faire cesser la pollution et que le Rhône retrouve sa qualité, pour le bien-être des riverains, comme l’impose d’ailleurs la directive cadre européenne sur l’eau. »

L’interdiction est étendue jusqu’à la Méditerranée

La préfecture du Vaucluse annoncera à son tour le mardi 7 aout 2007 que la consommation et la commercialisation de poissons pêchés dans le Rhône, déjà interdite de l’Ain à la Drôme, était étendue au sud jusqu’à la Méditerranée, aux termes d’un arrêté signé ce même jour par les préfets du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône.

La mesure découlait "d’analyses défavorables révélant une contamination de ces poissons en PCB", indiquait la préfecture.

L’interdiction est valable jusqu’à l’embouchure du fleuve, ainsi que pour ses canaux dérivés et les étangs qui sont lui sont liés en Camargue.

"Une information a d’ores et déjà été faite auprès de la filière professionnelle de pêche", rapportait la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un communiqué.

Le contact sur la peau "ne présente pas de danger", précisait M. François-Xavier Temple, directeur des services vétérinaires du Vaucluse. Une exposition decourte durée non plus. La baignade et les sports nautiques ne font d’ailleurspas l’objet d’interdiction.

Enquêtes tous azimuts

La préfecture de la région Rhône-Alpes, coordinatrice du bassin du Rhône, rappelait avoir confié une enquête à la Direction régionale de l’environnement (Diren) pour rechercher les causes de cette contamination, ses conséquences ainsi que la manière de la juguler.

En soulignant que le pré-rapport de synthèse du Cemagref, rendu public le 21 juin 2007 avait conclu que les sources de contamination étaient "anciennes, multiples et difficilement identifiables", la préfecture du Vaucluse précisait que le programme de la nouvelle enquête confiée à la Diren « sera débattu d’ici fin septembre avec les élus, les représentants de la société civile et les industriels concernés".

On apprenait le même jour qu’une nouvelle expertise de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) serait également effectuée d’ici à l’automne 2007…

L’usine Trédi, spécialisée dans le retraitement des déchets spéciaux hors radioactifs, de Saint-Vulbas (Ain), l’une des deux en France habilitées à retraiter les appareils contenant des PCB, est autorisée à rejeter de faibles quantités de ce produit dans le Rhône, "mais cela ne peut être la seule cause", affirmait M. François-Xavier Temple, Directeur des services vétérinaires du Vaucluse, qui donnait l’exemple de "gens qui jettent les batteries dans l’eau »…

Suspicions et contrôles

"Ce n’est pas une surprise, réagissait le président du groupe Verts au conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Comment croire que la contamination se soit arrêtée en amont ?"

Selon lui, "on paie aujourd’hui la gestion des déchets du passé. (...) Il en va de la santé de tout le monde".

Pour la directrice départementale des services vétérinaires des Bouches-du-Rhône, Mme Joëlle Feliot, les taux relevés dans le sud sont "supérieurs aux normes mais pas catastrophiques", et "moins élevés que ceux qu’on peut avoir" plus au nord.

"L’origine à ce stade n’est pas connue mais il y a des suspicions. La pollution ne peut venir que du relarguage de déchets", indiquait Mme Feliot.

Selon elle, la Drire a conclu qu’il n’y avait pas de rejets dans les Bouches-du-Rhône, "mais probablement en amont".

Interrogée sur les rejets de l’usine Trédi de Saint-Vulbas (Ain), l’une des deux en France habilitées à retraiter les appareils contenant des PCB et à rejeter de faibles quantités de ce produit dans le Rhône, elle déclarait : "Ce sont des installations classées soumises à des normes très strictes. (...) La Drire de l’Ain suit cela."

Les pêcheurs professionnels pénalisés

La contamination des écosystèmes aquatiques aux PCB entraine aussi des conséquences économiques graves pour le secteur de la pêche professionnelle.

Pour M. Philippe Boisneau, président de la Coordination nationale des pêcheurs professionnels en eau douce (Cnapped) et M. Didier Bertin, président de l’Association interdépartementale des pêcheurs professionnels de la Saône et du Haut-Rhône : « Les pêcheurs sont dans l’obligation d’honorer leurs nombreuses charges (loyer à l’Etat, charges sociales…) sans pouvoir percevoir de recettes puisque, de fait, la vente des poissons leur est interdite. Il ne faut pas minimiser l’impact et les conséquences économiques de cette pollution. »

La pêche en soit n’étant pas interdite, les pêcheurs de loisirs peuvent, eux, continuer leur hobby sous respect du principe « no kill », qui consiste à rejeter le poisson à l’eau après qu’il ait été pêché.

Plusieurs associations, à l’instar de WWF-France, qui s’alarmait à son tour de la contamination du Rhône dans un communiqué rendu public le 16 aout 2007, s’apprêtent donc à apporter leur soutien aux professionnels de la pêche en eau douce et à interpeller l’Etat pour qu’une indemnisation pour perte de revenus substantiels leur soit accordée.

Car de fait, dans son édition du 17 aout 2007, l’édition Isère Nord du quotidien régional Le Dauphiné Libéré stigmatisait à son tour « Un Tchernobyl à la française », en titrant sur "les pêcheurs professionnels dans la tourmente" :

« (…) Dénoncée par les fédérations de pêche du Rhône et de l’Isère, qui ont porté plainte contre X, cette situation a aujourd’hui des conséquences dramatiques sur les pêcheurs professionnels en eau douce.

« Ils sont en effet une trentaine à exercer sur le Rhône entre le Haut-Rhône et le delta du fleuve. Il est interdit de consommer, mais pas de pêcher. Or, en l’absence de toute interdiction de pêcher, on ne peut réaliser aucune recette, on n’a pas le droit de se déclarer en faillite et on doit toujours payer nos charges. L’État ne fait absolument rien », dénonce M. Didier Bretin, le président du syndicat des pêcheurs professionnels du Haut-Rhône et de la Saône.

« On est face à un véritable scandale. L’État refuse soit de savoir ce qui se passe réellement, soit de divulguer ce qu’il sait, alors que le Rhône est devenu un Tchernobyl à la française », poursuit M. Bretin.

« On sait d’où vient la pollution et pour avoir une idée précise des dégâts qu’elle occasionne, il suffirait de réaliser des prélèvements en amont et en aval de l’usine incriminée, avance t-il.

« Pour M. Didier Bretin, on laisse mourir les pêcheurs professionnels du Rhône. De son côté, M. Philippe Boisneau, le président national des pêcheurs professionnels en eau douce va encore plus loin.

« On dépend du ministère de l’Agriculture en ce qui concerne la qualité sanitaire des poissons et de celui du Développement durable, car on est censé veiller sur la qualité des eaux. Or, en liquidant les pêcheurs professionnels en eau douce, on liquide les veilleurs du fleuve au profit des pollueurs.

"M. Philippe Boisneau dénonce aussi l’attitude de ministère des Finances.

« En plus, Bercy ne veut pas nous entendre et nous fait payer plein pot, malgré le fait qu’on n’ait plus aucune recette depuis des mois. On est les victimes et les payeurs ! On est face au "black out" d’une administration intransigeante et intégriste », fulmine t-il.
 "Toutefois pour les pêcheurs professionnels, l’administration pourrait changer de cap dès que d’autres pêcheurs, ceux de la Méditerranée, entreront dans la danse car, c’est une évidence, la pollution aux PCB ne s’arrêtera pas au delta du Rhône mais va toucher la Grande bleue. « Avec nos collègues d’en bas, ça risque de se passer autrement », prophétise M. Philippe Boisneau.

Les associations se mobilisent

La Frapna et France Nature Environnement avaient réagi dès le 8 aout 2007 à ces nouvelles annonces :

« Les mesures d’interdiction doivent désormais être étendues jusqu’à la mer : les préfets du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône ont signé hier un arrêté dans ce sens. 


« Cette problématique concerne maintenant plus de 300 kilomètres de tronçons du Rhône !

« La Frapna et FNE apprennent ainsi avec consternation, mais sans réelle surprise, cette mauvaise nouvelle. 


« Nous demandons que de nouvelles investigations soient engagées sur les grands affluents comme la Saône, l’Isère et la Durance. 


"Que le nouveau Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durable mette en oeuvre tous les moyens indispensables pour le suivi de cette pollution ainsi que pour le programme de recherche sur les pollutions sédimentaires lancé cette année, à notre demande, sur le bassin Rhône Méditerranée. 


« Nous souhaitons que des analyses soient réalisées sur la pêche côtière dans le delta du Rhône (poissons et coquillage) et en Camargue. 


« Enfin, vu l’importance de la problématique, la Frapna et FNE demandent d’étendre les investigations au niveau national et la création d’un observatoire national des pollutions sédimentaires.

« La pollution par les PCB n’est qu’un exemple parmi d’autres substances toxiques présentes en trop grand nombre dans l’environnement alors que la ressource en eau est au cœur des débats politiques au niveau international.

« En France, à l’heure du Grenelle de l’Environnement, la pollution aux PCB doit être prise en compte de manière urgente, au même titre que les pollutions engendrées par les pesticides. »



SOURCE :
Le Monde Diplomatique (14 août 2007)

22 août 2007

aquarium

rigolo ce petit script qui permet d'avoir son petit aquarium sur son blog :



allez hop, adopté :)

SOURCE : aqua.kyucon.com
vu sur la rivière aux canards

20 août 2007

joyeux anniversaire !

un an déjà

Le temps passe vite :)



bilan : 130 posts et de nombreuses visites... merci à tous pour vos mails sympathiques et votre contribution.

nota : la critique la plus récurrente est toujours que les comentaires ne soient pas ouverts mais à la suite des spams du début du blog et en l'attente d'un système anti-spam plus performant, ce point ne change toujours pas pour le moment.

13 août 2007

chercheurs d'eau #14 est paru !

Le numéro 14 de chercheurs d'eau, LE magazine gratuit pour les plongeurs dispo' dans les magasins de plongée, est enfin paru pour le plaisir de tous : numéro excellent comme d'habitude - à venir récupérer d'urgence. Bravo et bonne continuation à toute l'équipe.



Nous avons encore aussi quelques exemplaires d'anciens numéros si vous en avez raté

Le numéro 13 de chercheurs d'eau (et les anciens numéros à partir du numéro 4) est disponible en format .pdf sur cette page - bientôt ce numéro 14 en téléchargement_

bonne lecture

12 août 2007

rappel volontaire : étriers Apeks



Recall - Apeks Yoke Screw potential fault
“RECALL To all Apeks Customers. There maybe a potential problem with the yoke clamp screw on any yoke clamp type regulator with the serial number starting from 7010001 – 7053528. All Apeks dealers and distributors have been made aware of this issue. Please return your yoke clamp screw to your nearest Apeks dealer for inspection, do not dive with the regulator until it has been inspected. If it is not possible for you to return the yoke clamp screw for inspection, then please contact Apeks’ Customer Service Department for assistance. Apeks apologizes for any inconvenience this recall might cause. We are dedicated to making the world's best diving products and to ensuring diver safety at all costs. This solution is the only reasonable course of action.”


C'est à dire :

"Information destinée à la clientèle d'Apeks. Il y a peut-être un probleme avec l'étrier sur les detendeurs (toutes gammes) dont les numéros de serie sont compris entre 7010001 et 7053528 inclus. Les revendeurs et distributeurs Apeks sont informés. Prenez contact avec votre revendeur Apeks au plus tôt pour faire contrôler votre detendeur ou rentrez en liaison avec le service commercial d'Apeks pour que nous puissions vous assister. Ne plongez pas avec votre détendeur Apeks tant qu'il n'a pas été vérifié. Apeks vous présente ses excuses blablabla..."

Le sérieux et la réputation d'Apeks ne sont plus à faire mais soyez vigilants et vérifiez si votre détendeur ne fait pas partie de la mauvaise série.

SOURCE : Apeks.co.uk

11 août 2007

Healing Theater Umine : sous l'eau dans ton salon !

vu sur l'excellent akihabara news :

"La société Takara Tomy vient de mettre en vente un projecteur LED. En fonction de votre humeur du moment, vous pourrez admirer sur vos plafonds et murs des vagues et entendre l'océan, l'ambiance des plages, de la forêt etc...le but étant de vous relaxer totalement. Il est aussi possible de connecter l'ensemble à un lecteur audio traditionel. Comptez 8 heures d'automonie sur batteries, le tout a une taille de 20x15x15cm"



j'aimerais voir l'effet pour réellement me faire une idée mais si le mouvement de l'eau au plafond est réaliste ça doit être excellent !!!

lien pour visiter le site du constructeur (vidéo explicative à l'intérieur... en japonais, comme le reste du site d'ailleurs)

10 août 2007

robofish



voici une vidéo d'un poisson-robot nommé très originalement robofish. Il vit nage avec deux copains semblables dans un grand bocal au London Aquarium parmi de vrais poissons :



Le robot mis au point par une équipe de chercheurs de l'université d'Essex a un comportement dans l'eau (mouvements + détection d'obstacles) particulièrement réaliste.
Son seul défaut serait qu'il ai besoin d'être rechargé toutes les "x" heures et qu'il n'est pas capable de gérer seul son autonomie (en détectant seul que le niveau de ses batteries est faible puis en retournant à sa base pour se recharger sans l'intervention de l'homme par exemple)... l'équipe à l'origine du projet serait entrain de bosser sur ce point pour la suite.

Cela fait déjà un certain temps que ces robots / jouets / animaux de compagnie sont à l'ordre du jour dans les bureaux d'études vu le marché qui semblerait être en jeu(article de la BBC en mars 2000); on avait parlé d'un exemple de gadget de piscine ici.

Des applications plus concrètes sont étudiés aussi comme des remplaçants des mini-sous marins pour évoluer dans les grands fonds pour faire des prélèvements et de l'observation; il doit y avoir aussi de nombreuses applications dans le domaine militaire aussi sans doute. Je vous conseille donc un peu de lecture sur cette page bien documentée pour en être convaincu, c'est très intéressant.

On se préparerait déjà à un monde sans poissons dans quelques années de sur-pêche industrielle ? -fatfish

sources : bbc et engadget

07 août 2007

le poisson le plus laid du monde ?

le lumpfish ou Cyclopterus lumpus? est un sérieux candidat :





mais son copain le blobfish ou genus Psychrolutes est quand même super vilain :



03 août 2007

foreverblue : suite et fin

ndlr : suite de ça et ça



une toute dernière vidéo pour voir des phases de jeu ingame...

merci encore matt :)

29 juillet 2007

sortie inakis du 29/07 : Annecy - Le France

Il n'y a pas que la mer, on ne le dira jamais assez ! - ce dimanche, le club inakis est allé plonger dans le lac d'Annecy pour une plongée assez technique et donc réservée aux N2 confirmés et N3 : l'épave Le France à Annecy se trouvant dans la zone des 40m.





> Ne ratez pas les prochaines sorties <

merci Seb pour les photos :)

24 juillet 2007

forever blue : suite

voici deux courtes vidéos pour illustrer mon post sur forever blue, ce magnifique et prometteur jeu sur Wii : video #1 / video #2

merci à steff et à matt le fou pour les liens vers les vidéos ^_^

16 juillet 2007

10'.04"

Il y a des chiffres mythiques en terme de records : la barre des 10 minutes en apnée statique en est une, comparable à passer sous la barre des 10 secondes au 100m sprint.

Stéphane Mifsud a réalisé cet exploit le 12 juillet 2007 : le temps officiel est de 10'.04"

Il est le premier au monde officiellement a rester aussi longtemps sous l'eau en apnée.

L'homologation de ce prodige ne se fait qu'au niveau national mais quel record de France !!! Le tout a été filmé en intégralité et des officiels de AIDA France ont été présents lors de toute la préparation et de l'immersion avec en plus, un contrôle anti-dopage. Tout a été fait dans les règles.

Bravo monsieur Mifsud. Quelle prouesse...

06 juillet 2007

national geographic : extrait

04 juillet 2007

forever blue

Les jeux vidéos et la plongée ont rarement eu grandchose en commun; cela pourrait bien changer prochainement :



Forever Blue est sûrement l'un des projets actuels les plus mystérieux sur Nintendo Wii. Si notre firme adorée n'a pas jugé nécessaire de nous étouffer d'informations et de médias, le jeu n'en demeure pas moins intéressant. Le soft semble vouer à bousculer nos habitudes de gamers effrénés pour nous plonger (c'est le cas de le dire !) dans un océan de zenitude et de calme, loin des hordes de zombies ou de champignons agressifs. Petit tour d'horizon de ce jeu pas comme les autres, qui devrait débarquer cette année au Japon, et peut-être un jour ailleurs.

source : livewii



Le but du jeu sera (d'après famitsu) de :

Nager
A vous de vous promener dans les fonds marins, qui varient en fonction du temps, de l'heure et de la profondeur. La nuit est belle vue d'en bas au coté des poissons et des coraux !

Rencontrer la faune et la flore

Vous rencontrerez bien des espèces marines avec qui vous pourrez même parfois vous lier d'amitié. Ca vous dit de nager avec les dauphins ou les baleines ?

Observer / Découvrir des espèces
A vous de découvrir des races inconnues et de complèter votre carnet de bord avec images et détails sur leurs habitudes.

Explorer des fonds marins inconnus
Les fosses sous-marines et les épaves anciennes vous tentent ? A vous l'aventure !

Travailler pour le milieu marin
Pourquoi ne pas travailler comme reporter et faire des articles publiés en ligne ou dans un magasine virtuel ? A moins que vous ne souhaitiez être guide sous-marin.

Plonger avec ses amis en ligne
Belle surprise, vous pourrez jouer en ligne avec vos amis et explorer les fonds (marins bien sûr! ) ensemble, échanger des choses ou encore écouter de la zique tranquillement !

source : livewii



pour ceux qui ne connaissent pas la wii, sachez que c'est une console qui a une particularité intéressante : la manette / joystick / contrôleur, appellez là comme vous le voulez mais sur cette console elle s'appelle wiimote :



Pour voir pourquoi je dis que cette "manette" est à elle-seule un concept un peu différent, je vous propose d'aller jeter un oeil à ça.
Je suis curieux de voir comment ils vont gérer ce jeu avec cette "télécommande" qui sait comment elle est positionnée dans l'espace (de nombreux jeux se jouent uniquement avec l'inclinaison de la wiimote)...



En conclusion je dirais simplement (et sans avoir vu le jeu) qu'évidemment il ne faut en aucun cas attendre des sensations de plongée avec ce jeu mais que le concept est rigolo et que dans un esprit purement contemplatif comme quand on prend plaisir à regarder un joli documentaire ou Nemo, je pense que je serais capable de perdre quelques heures tranquillement assis dans mon canap' à me promener sur des sites de plongée virtuels en regardant passer les 'oissons ^_^

Aujourd'hui les rendus 3d dans les jeux sont très réussis et si le studio de dévelopement s'est documenté correctement (il n'y a rien de plus énervant que des incohérences stupides dans ce genre de concept), forever blue vaudra peut-être le coup d'oeil. Un jeu pas stressant et grand public qui reflète bien la démocratisation de la plongée loisir à l'échelle mondiale et l'intêret grandissant qu'ont les gens de tous ages et de tous horizons pour notre passion.



Article écrit à l'origine sur le forum onplonge

...merci à matlefou "le wii geek" pour l'info :)